Le Parlement européen a adopté une résolution exprimant de « vives préoccupations » quant aux prélèvements forcés d’organes perpétrés par le régime chinois. Il a appelé les États membres à condamner publiquement ces atrocités.
« Le Parlement européen se déclare vivement préoccupé par les informations faisant état de la poursuite de prélèvements d’organes systématiques, inhumains et sanctionnés par l’État sur des prisonniers en République populaire de Chine et, plus particulièrement, sur des pratiquants de Falun Gong », peut‑on lire dans la déclaration datant du 5 mai.
Les membres du Parlement ont estimé que « la pratique consistant à prélever des organes sur des prisonniers vivants dans le couloir de la mort et des prisonniers d’opinion en République populaire de Chine peut constituer un crime contre l’humanité ».
Après que les premiers rapports sur les prélèvements forcés d’organes ont été publiés au milieu des années 2000, le régime chinois n’a cessé de nier ces faits. Il a également refusé l’accès aux établissements médicaux et aux centres de détention à toutes les personnes cherchant à vérifier ces affirmations.
Depuis lors, de nombreuses preuves ont été présentées dans un grand nombre de rapports et de témoignages, don't un jugement rendu par le tribunal indépendant présidé par Sir Geoffrey Nice, qui a précédemment dirigé à La Haye le procès pour crimes de guerre contre l’ancien président yougoslave Slobodan Milosevic.
En 2019 et 2020, ce « China Tribunal » (Tribunal de Chine), basé à Londres, a conclu que des prélèvements forcés d’organes se produisaient en Chine depuis des années « à une échelle importante » et que les pratiquants de Falun Gong en détention, reconnus pour leur corps en bonne santé, étaient la « principale source » d’organes humains. Le rapport du tribunal a également noté que d’autres groupes minoritaires tels que les Ouïghours, les bouddhistes tibétains et les chrétiens des églises clandestines chinoises sont également victimes de ces atrocités.
Le Falun Gong est une pratique traditionnelle chinoise comprenant des exercices, la méditation et le travail sur soi fondé sur les principes de vérité, de bonté et de patience. Elle est devenue très populaire en Chine dans les années 1990 et était encouragée par les autorités pour ses bienfaits sur la santé : au début de 1999, les sources officielles estimaient à environ 70 millions le nombre de Chinois qui la pratiquaient. Cependant, craignant la popularité grandissante de cette pratique ainsi que son indépendance vis-à-vis de l’État-parti, le régime chinois a lancé sa répression à l’échelle nationale, accompagnée d’une immense campagne de propagande de diffamation et d’incitation à la haine. Des millions de pratiquants détenus à travers le pays ont été utilisés comme une banque d’organes vivante destinée à alimenter le lucratif système de transplantations mis en place par le régime chinois.
En juin 2021, un groupe d’experts indépendants – notamment les rapporteurs spéciaux du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et les membres d’un groupe de travail sur la détention arbitraire – ont été « extrêmement alarmés par les rapports sur les ‘prélèvements d’organes’ qui viseraient des minorités, don't des pratiquants de Falun Gong, des Ouïghours, des Tibétains, des musulmans et des chrétiens qui sont détenus en Chine », a annoncé dans un communiqué cette organisation de l’ONU basée à Genève.
Une étude médicale parue en avril dernier dans l’American Journal of Transplantation a recensé des dizaines de publications chinoises qui parlaient de médecins prélevant des cœurs et des poumons destinés à la transplantation – et ce, sans suivre le protocole standard permettant d’établir la mort cérébrale. Cela signifiait que les gens ont été tués pour leurs organes et que les centaines de professionnels de la santé agissaient tels des « bourreaux » à la solde de l’État chinois, ont expliqué les auteurs de l’étude.
La résolution du Parlement européen note que le régime chinois a refusé de témoigner devant le China Tribunal. Son texte dénonce également l’absence de contrôle indépendant permettant de vérifier si les détenus ont donné leur consentement. Il pointe du doigt le silence des autorités chinoises sur les informations selon lesquelles les familles sont empêchées de réclamer le corps de leurs proches morts en détention.
La résolution de quatre pages, adoptée le 5 mai 2022, est la première déclaration publique de l’Union européenne sur la question depuis 2013, lorsque le Parlement européen a fait savoir à Pékin que les prélèvements forcés d’organes étaient inacceptables. Outre la condamnation publique de ces atrocités, qui est exigée de l’UE et de ses États membres, la résolution les invite « à prendre les mesures nécessaires pour empêcher le tourisme de transplantation en Chine de la part de leurs citoyens ». En outre, les institutions compétentes devraient évaluer et revoir la collaboration avec leurs homologues chinois en matière de médecine, de recherche et de formation dans le domaine de la transplantation.
Les droits de l’homme « ne sont pas une option »
L’adoption de la résolution est survenue trois jours avant le voyage prévu en Chine de Michelle Bachelet, la Haute‑Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme. La résolution a « prié instamment le Conseil des droits de l’homme des Nations unies de traiter en priorité la question du prélèvement forcé d’organes ».
Le jour précédent, Josep Borrell, le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, avait mis en avant cette question lors d’un débat parlementaire, déclarant que les 27 pays de l’Union « condamnent avec la plus grande fermeté les prélèvements forcés d’organes, cette pratique criminelle, inhumaine et contraire à notre éthique ».
« Le respect des droits de l’homme n’est pas une option, mais une exigence dans tous les domaines, y compris dans le domaine médical et éthique délicat du don et de la transplantation d’organes », a‑t‑il fait entendre.
Toutefois, si certains experts ont applaudi l’adoption de la résolution du Parlement européen, d’autres estiment que cette mesure ne résoudra pas le problème.
Torsten Trey, directeur exécutif du groupe de défense de l’éthique médicale DAFOH (Médecins contre le prélèvement forcé d’organes), a rappelé que la communauté internationale passe la question sous silence depuis très longtemps.
« Trois ans se sont écoulés depuis que le China Tribunal a conclu que la Chine tue des gens pour leurs organes. Depuis plus de vingt ans, la Chine persécute les pratiquants de Falun Gong et a probablement mis à mort plus d’un million d’entre eux… Nous avons besoin d’actions sur la Chine, pas de reproches. La Chine a entendu ces reproches pendant vingt ans et les a ignorés », a‑t‑il déclaré à Epoch Times.
« À ce stade, le Parti communiste chinois est en train de défier l’Europe : est-ce que l’Europe fera des droits de l’homme et des valeurs fondamentales une condition non négociable pour un partenariat, ou va‑t‑elle ignorer la pratique atroce des prélèvements forcés d’organes sur des pratiquants vivants du Falun Gong en Chine ? »
Comparée à la réaction mondiale à la guerre en Ukraine, la résolution n’a été « qu’un modeste reproche à ce régime communiste qui soutient la Russie dans son agression », a martelé Torsten Trey.
Article publié le 07 mai 2022
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